Pourquoi j’écris ? Entre fiction et réalité, une quête de sens


Depuis toujours, l’art a été mon premier langage. Avant les mots, il y a eu le mouvement : la danse, où chaque geste racontait une histoire, où le corps devenait outil de narration. Puis il y a eu le travail éducatif, au contact des jeunes, dans la réalité brute du quotidien. Là aussi, chaque trajectoire portait un récit, chaque choix dessinait un tournant.

L’écriture s’est imposée comme une évidence. Un point de jonction entre ces expériences. Écrire, c’est raconter des histoires, mais c’est aussi interroger ce qui les inspire.

 

📖 L’expression comme prolongement du réel

Si j’ai commencé par la danse, c’est parce que je crois que toute forme d’expression cherche à donner du sens à ce que nous traversons. La danse et l’écriture partagent cette capacité à traduire l’indicible. Là où le geste s’impose sans mots, l’écriture prend le temps de poser des questions, de creuser les silences, d’aller là où la parole ne va pas toujours.

Être éducateur, c’est observer des trajectoires humaines au quotidien, parfois chaotiques, souvent bouleversantes. C’est aussi apprendre que chaque vie est un récit en construction, un équilibre fragile entre contexte, volonté et hasard. Ces réalités façonnent ma manière d’écrire : parce qu’au-delà de l’imaginaire, ce sont les tensions du réel qui nourrissent la nécessité de dire.

 

🌍 Un monde qui se fracture, des mots pour rassembler

Si je parle ici de mon parcours, c’est avant tout pour partager une conviction : nous avons besoin de récits pour ne pas nous perdre. Et pas seulement des récits fictifs. Dans un monde qui chaque jour semble se tendre, se polariser, se fracturer, prendre la parole est devenu un acte nécessaire.

Ce blog naît de ce besoin. Celui de réfléchir, de poser des mots sur les tensions que nous vivons. Sur ce qui nous construit, ce qui nous heurte, ce qui nous échappe.

J’y parlerai de politique, non pas pour donner des leçons, mais pour interroger les choix collectifs que nous faisons et leurs conséquences.
J’y aborderai l’éducation, parce que j’en connais les limites comme les fulgurances, et qu’elle reste pour moi un lieu central de transformation.
J’y questionnerai les mœurs, les valeurs, les repères qui vacillent, les nôtres comme ceux des générations qui montent.

Ce ne sera pas un espace de certitudes, mais un espace d’écoute, de nuance, de regards croisés.

 

📝 Écrire, c’est aussi ouvrir des fenêtres

Je n’écris pas pour clore un sujet, mais pour l’ouvrir. Ce blog est un prolongement naturel de mon engagement : un lieu où les idées circulent, où les récits rencontrent les faits, où les sensibilités peuvent s’exprimer sans se nier.

Je n’y livrerai pas de réponses toutes faites, mais des questionnements sincères.
Des pistes.
Des zones d’ombre.
Des voix à entendre.

 

Conclusion : écrire pour comprendre, et peut-être pour relier

Écrire, c’est relier :
– Les émotions aux idées.
– Les vécus personnels aux réalités collectives.
Ce blog est un espace où fiction et réalité se frôlent, mais où la parole cherche toujours à rejoindre quelque chose de plus grand que soi.

Et vous, qu’est-ce qui vous pousse à écrire, à réfléchir, à continuer à croire que la parole peut encore faire lien ?

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